La musique passée sous silence
Lors du conseil municipal du 7 avril, nous avons eu la surprise de découvrir des changements dans le budget. Nous n’en avions pas été informés – alors que Fabrice et Anne étaient toujours adjoints jusqu’au début de ce même conseil.
Dans les communes de 3500 habitants et plus, l’ordre du jour d’un conseil municipal doit être envoyé aux conseillers municipaux au minimum 5 jours francs. La convocation doit être assortie d’une note de synthèse sur chacune des affaires qui sera soumise à délibération. Cela permet à tous les conseillers de prendre connaissance des points qui seront évoqués, y compris ceux qui ont été travaillés dans des commissions dont ils ne font pas partie. Normal, donc, de ne pas tout connaître.
Mais notre stupéfaction fut grande en découvrant que la répartition des subventions aux associations s’était faite au détriment de l’école de musique Octava, sans dialogue avec l’association, sans concertation avec la commission culture, ni, a fortiori, avec l’adjointe à la culture qui était alors encore officiellement Anne Thiéry… Comme quoi, avant même d’être destitués, nous ne faisions déjà plus partie de l’équipe. Bref, il a fallu se ranger beaucoup plus tôt que prévu dans le camp de l’opposition virulente. Dommage !
Cet article du Pays, titré avec humour Fausse note pour la subvention d’Octava, relate les échanges assez musclés qui ont fusé dans la salle du conseil – même si les propos des différents conseillers d’opposition ont été un peu mélangés par le rédacteur, l’esprit y est ! Au final, le maire a décidé de suspendre et de repousser cette décision à un conseil municipal ultérieur.